Cheval fou
U-nicks parlait hier du Crazy Horse. J'ai été au spectacle du Crazy à Las Vegas l'an dernier, au cours de mon road-trip Nevada-Arizona-Utah. J'avais acheté 2 billets discount sur Expedia: un pour moi, un pour Éric. Éric est un gros grand homme, fort, intellectuel. De la race de ceux qui pourraient être séduisants s'ils le désiraient. Mais Éric préfère avoir l'air le plus laid possible: du vieux pull de laine aux lunettes cul-de-bocaux, Éric veut qu'on l'aime pour sa beauté intérieure. Pas facile. ''Moi des filles à poil avec toutes les mêmes mensurations qui se dandinent sur une scène, ça m'excite pas!'', maugréait-il dans la chambre d'hôtel ce soir-là, tout en enfilant un costume adapté au code vestimentaire de la place. Je n'ai pas répondu.
Le cabaret du Crazy Horse à Las Vegas m'a semblé petit (je n'ai jamais vu celui de Paris!), mais accueillant. Ambiance vieux théâtre. Une scène et des rideaux rouges, des tables alignées en colonne devant le plancher de danse. Nous avons commandé du champagne et la revue a commencé.
Comme je l'expliquais à U-Nicks, je n'ai pas vraiment accroché sur la revue du Crazy Horse. Une succession de saynettes érotiques, évoquant toutes la beauté de la femme, mais pas vraiment liées entre elles par un fil directeur. Par contre, il y a un numéro que j'ai aimé plus que les autres. Sans doute à cause de cette chanson écrite par Jacques Merali et Alain Bernardin: ''You turn me on''. [Ici, bas de la page, premier vidéo!].
''Je voulais pas venir, mais j'avoue que pendant ce numéro, j'ai arrêté de respirer'', me confiera Éric le soir-même, en sortant du cabaret.
Et pourquoi je vous dis tout ça? Parce que cette nuit, j'ai eu soudainement très envie de dire à l'Américain (reconnaissance du ventre): you turn me on, you turn me on, you take a look into my eyes and I am gone...
Le cabaret du Crazy Horse à Las Vegas m'a semblé petit (je n'ai jamais vu celui de Paris!), mais accueillant. Ambiance vieux théâtre. Une scène et des rideaux rouges, des tables alignées en colonne devant le plancher de danse. Nous avons commandé du champagne et la revue a commencé.
Comme je l'expliquais à U-Nicks, je n'ai pas vraiment accroché sur la revue du Crazy Horse. Une succession de saynettes érotiques, évoquant toutes la beauté de la femme, mais pas vraiment liées entre elles par un fil directeur. Par contre, il y a un numéro que j'ai aimé plus que les autres. Sans doute à cause de cette chanson écrite par Jacques Merali et Alain Bernardin: ''You turn me on''. [Ici, bas de la page, premier vidéo!].
''Je voulais pas venir, mais j'avoue que pendant ce numéro, j'ai arrêté de respirer'', me confiera Éric le soir-même, en sortant du cabaret.
Et pourquoi je vous dis tout ça? Parce que cette nuit, j'ai eu soudainement très envie de dire à l'Américain (reconnaissance du ventre): you turn me on, you turn me on, you take a look into my eyes and I am gone...